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XXe et XXIe SIÈCLE

SUPREMATIE ET DECLIN  DE L’EUROPE

GUERRES NATIONALISTES ET IDEOLOGIQUES

EXPANSION ET CRISES ECONOMIQUES

ECHEC DU MODELE SOVIETIQUE

MUTATIONS

MULTIPOLARITE

 Période Espagne HendayeFrance 

1900

à

1945

Déclin de la Restauration et retard économique.

 

1931. II République: la modernisation.

1936.La  réaction antimoderniste et la guerre civile.

 

1939. Triomphe de la réaction:  la dictature du Général Franco.      

 

Hendaye               balnéaire

et de                   


 

 

Les                 des deux côtés de la Bidassoa.

 

Octobre 1940 : entretien Hitler-Franco à la Gare de Hendaye

Entente franco-anglaise et rapprochement avec la Russie face au IIème Reich


1914-1918 la Grande Guerre.

 

Les années 30 : le Front Populaire et la droitisation.

1939-1945 la IIème guerre mondiale 

1945

 à

1989

1868  Révolution démocratique :

         Ière République.


1876  La Restauration : le retour des Bourbons et d’un système libéral conservateur.

La défaite du Carlisme et l’industrialisation

Création d’                          :


 

 

Promotion de la langue et la culture basques
 
 1945   IVème République

Fin de l’empire colonial


1958    Vème République

Expansion économique

 Puissance nucléaire

Collaboration avec l’Allemagne


1981-1995 Les Conquêtes sociales


1989

à

2011

Pleine intégration dans l'Union EuropéenneLa fin de la frontière

 

L’amitié et la collaboration franco-allemande aboutissent au Traité de Maastricht en 1993 et à la monnaie unique en 2002


A partir de 1870, le développement économique, technique et militaire, et le protectionnisme économique des grands états européens leur permet de se partager les continents. Le capital financier devient de plus en plus décisif vu les coûts d’une technique sophistiquée.

Le romantisme qui s’est introduit dans le sentiment national libéral permet l’apparition de deux nouveaux états-nation, l’Italie et le IIe Reich allemand et le désir d’indépendance des peuples inclus dans les empires austro-hongrois et turc-ottoman.


La rivalité économique et nationaliste débouche dans la «Grande Guerre» 1914-1918 qui d’européenne devient mondiale; cette guerre fragmente en états-nations les traditionnels Empires austro-hongrois et turc-Ottoman, humilie « l’Allemagne coupable », facilite la révolution socialiste-soviétique dans l’ex Empire russe et, enfin, suppose « le triomphe des démocraties sur les autoritarismes » et donne aux USA l’arbitrage mondial. Jusqu’en 1929, l’Europe semble se récupérer mais la crise du capitalisme libéral qui commence aux USA, provoquée par une spéculation effrénée, s’étend à l’Europe qui dépend (surtout les nouveaux états de l’Europe centrale) des investissements américains, c’est la Grande Dépression des années trente.


L’appauvrissement général joint à la faible tradition démocratique des tous nouveaux états et au sentiment d’humiliation des vaincus de la Grande Guerre, fait que l’on cherche le salut soit dans l’autoritarisme, dans le communisme modèle soviétique, ou dans le « totalitarisme » nationaliste de la « Nouvelle Italie » fasciste de Mussolini, totalitarisme parachevé par Hitler et son parti nazi dans le IIIe Reich. La démocratie décline partout et l‘agressivité est en hausse. Démocratie, nationalisme totalitaire, Communisme soviétique, trois systèmes incompatibles.

Le militarisme agressif du National-socialisme allemand qui envahit la Pologne le 1er  Septembre 1939 déclenche la guerre totale.

 

En 1945, le totalitarisme nazi-fasciste est vaincu par les démocraties et le socialisme soviétique (il ne reste que l’ersatz fasciste de l’Espagne de Franco). Démocraties et socialisme soviétique dirigés par les USA et l’URSS s’affrontent, c’est la guerre froide sous la menace nucléaire.


L’Occident et le Japon vont vivre jusqu’au milieu des années 70 la plus grande expansion économique connue qui permet le plein emploi et l’amélioration du niveau de vie pour le plus grand nombre grâce à l’état providence en contraste avec l’épuisement du modèle soviétique. 


L’Europe perd ses colonies qui deviennent indépendantes, mais ébranlées par le choc soudain et violent avec la civilisation occidentale, ces nouveaux états-nation peinent à trouver l’équilibre économique, social et culturel, c’est le tiers monde.


L’Europe ruinée après la guerre est divisée entre les deux superpuissances dont la frontière se situe en Europe centrale, se redresse dans la partie occidentale grâce à l’aide américaine et décide de mettre en commun le charbon et l’acier qui étaient à la base de deux dernières guerres comme point de départ pour une future union approfondie.


A partir de la deuxième moitié des années 70 l’expansion économique se bloque et la civilisation occidentale commence à être contestée par les fondamentalistes d’autres civilisations.


Hendaye : station balnéaire


En 1910, la Société foncière d’Hendaye et du Sud-ouest entreprend la création d’Hendaye Plage (infrastructures, hôtels, villas, casino, bains) ; la nouvelle société surgit de la Société Civile et Immobilière de Hendaye plage après l’arrivée dans la direction de cette dernière de H. Martinet qui dynamisera son activité.

 

En 1929, la municipalité prend la responsabilité de l’aménagement de Hendaye Plage après la faillite de la Société foncière d’Hendaye.


En 1993, inauguration du port de plaisance d’Hendaye.


Hendaye : station de climatisme


En 1899, le Sanatorium de l’Assistance Publique de la Ville de Paris, ancêtre de l’actuel Hôpital Marin est inauguré.

 

En 1919, le Nid Marin ouvre ses portes comme préventorium pour les blessés de la grande guerre. A partir de 1923, il sera dirigé par la Croix Rouge et accueillera les personnes atteintes de maladies neurologiques.


Guerre des deux côtés de la Bidassoa


1914-1918 : Les hôtels et l’Hôpital Marin accueillent les blésés et les refugiés de la grande guerre.

 

1918 : L’armistice est célébré à Hendaye avec la participation des habitants d’Irun, Leon Iruretagoyena, leur maire, en tête. L’aide apportée par Mr Iruretagoyena aux refugiés lui vaudra d’être décoré de la Légion d’Honneur.

 

1936-1939 : Guerre civile en Espagne. La Biscaye et le Guipúzcoa fidèles à la République sont encerclés par la Navarre et l’Alava gagnées par les insurgés.

25 août, début de l’exode des républicains vers Hendaye qui atteint le 2 septembre son plus haut niveau quand l’avancée des insurgés depuis la Navarre fait que Irun assiégé par terre et par mer (les croiseurs Canarias et Cervera ) bombardé et incendié, soit la proie des insurgés, dont leurs généraux -à la fin du mois de septembre- vont nommer le général Franco Chef du gouvernement et de l’état et « Caudillo » des armées.

D’après la Mairie de l’époque, Hendaye aurait accueilli 20 000 réfugiés.

 

1940 : 22 juin, La France signe l’armistice avec le IIIe Reich. La frontière voit passer tous ceux qui cherchent à fuir l’occupant nazi.

25 juin, les forces du IIIe Reich prennent le contrôle de la frontière.

Le 23 octobre, Hitler et Franco dans la gare de Hendaye maintiennent une entrevue qui finalement ne déboucha que sur la « Division Azul » qui passa par la gare de Hendaye dans son chemin jusqu’au front russe.


1940-1945 : Déportation

Léon Lannepouquet maire d’Hendaye de 1925 à 1944 meurt en déportation. Sa gestion du flux de réfugiés espagnols en août et septembre de 1936 fut un exemple de responsabilité civique, d’humanité et d’efficacité.

Le secrétaire de Mairie Mr. Artola, et l’abbé Simon, curé de la plage, morts en déportation.

Le prieur de l’abbaye de Belloc D.G. Hondat décédé en 1968.

 

Résistance

 

Le commandant Passicot, chef de la région de Bayonne coopéra à la formation de la Brigade Basque en collaboration avec le Gouvernement Basque espagnol en exil.

1944 : Le 21 août les allemands quittent Hendaye 


Création d'infrastructures


En 1915, un pont sur la Bidassoa permet enfin le transit routier entre les deux pays ; piétonnier jusqu’en 1917, des véhicules à partir de cette année. La moitié espagnole du pont étant propriété d’Irun il fallait payer un péage pour l’utiliser.

 

En 1956, la municipalité décide d’endiguer la baie sous le pont de Belzenia.

 

En 1960, la réaffectation des Joncaux débute. D’abord la consolidation des surfaces et la canalisation des cours d’eau, ensuite la construction de logements et le parking pour camions.

 

En 1966, le Pont Santiago ouvre ses quatre voies et deux larges trottoirs au trafic routier et piétonnier entre le continent européen et la Péninsule Ibérique à côté de l’ancien Prieuré de Santiago de Zubernoa qui était le point de passage traditionnel des pèlerins qui, à pied, allaient à Compostelle. On peut dire que le pont Santiago s’inscrit dans l’idée de la passerelle romaine qui reliait l’Hispanie à l’Aquitaine d’Oiasso à l’actuel Hendaye.

 

1977 : Fin de l’aménagement de la Baie, de Belzenia à la Floride. Envisagés en 1955, les travaux nécessaires furent nombreux.


1978 : La Piscine Municipale d’Hendaye permet la pratique de la natation par tout temps.


1980 : Ouverture de l’Autoport. Aboutissement de la réaffectation des Joncaux, l’Autoport offre tous les services nécessaires au trafic frontalier.


1982 : La Floride ensemble portuaire. Des travaux récents ont doté la zone de la Floride d’installations pour la navigation de plaisance et pour la pêche (criée et ateliers compris)


Essor culturel et sportif


En 1908, Hendaye a son équipe de rugby: Le Stade Hendayais.

 

En 1934, l’Amicale Laïque est créée pour dynamiser les loisirs et la culture.

 

En 1951, le tennis club Hendayais.

 

En 1953, le Club de Judo.

 

En 1964, le Centre d’Accueil -une initiative du Diocèse de Bayonne- est installé à la gare. Il est ouvert aux espagnols, portugais et marocains qui passent par Hendaye pour aller travailler en Europe occidentale qui vit des années d’expansion économique jamais connues.

 

En 1966, Haize Garbia naît pour promouvoir la langue et la culture basques.

 

En 1972, un dojo, une salle omnisport et une station d’épuration occupent l’espace asséché de l’ancien port d’Hendaye à Belzenia.

 

En 1975, la Sociéte Akelarre voit le jour pour dynamiser et populariser la langue et la culture basques.